Passage à niveau de St Yzan saturé si l'improbable extension du RER vers Blaye est sur les rails !

 

Contexte:

            Passage à niveau en service, en centre ville proche de la gare pour le trafic des TER régionaux

            Le RER métropolitain prévu vers 2028 dont le terminus est ST YZAN -ST Mariens, s'arrête avant le passage à niveau de la D250, va accroître considérablement le nombre d'usager du train estimé à 2000 à terme dans cette gare. Une saturation du réseau routier du village est à craindre si des solutions alternatives à la voiture ne sont pas mise en place.

ex de bouchon

Passage à niveau ST YZAN sur la D250

     Du fait du cadencement RER si l'option improbable vers Blaye est retenue, le passage à niveau sera quasiment en permanence fermé. Le cadencement tous les quarts d'heure en heure de pointe puis toutes les demi-heures. En heure de pointe le passage à niveau se fermera donc toutes les 6 minutes en moyenne. Le réseau routier étant déjà saturé aux abords de la gare, des embouteillages sont à craindre sur la D250 et de ce fait bloquant fréquemment aussi le passage à niveau par des voitures y stationnant du fait du bouchon. Ce risque important va conduire à diminuer notablement la vitesse des TER et des RER à l'approche de ce passage à niveau, dans le cas le plus favorable.

ex de bouchon sur passage à, niveau

 

Ce passage à niveau n'est donc pas du tout adapté au trafic RER en centre ville, c'est plus de 40 RER jour dans chaque sens.

Alternative

   L'option d'un pont ferroviaire à proximité de la gare n'est pas concevable

   L'option d'un pont routier en centre ville n'est pas réalisable

   Reste un pont routier de contournement à créer ...

 

Pour les autres 23 passages à niveau entre St Yzan et Blaye

    Ce tronçon n'étant pas en activité depuis plus de 5 ans, il y a une obligation de supprimer ceux-ci par des ponts ce qui posera aussi des difficultés de réalisation pour la plupart, entraînant aussi des expropriations des habitations au voisinage.

 

Conclusion:

Outre le fait

-de difficultés techniques,

-des délais d'expropriation,

-de l'absence de rentabilité de ce tronçon,

-de l'opposition des riverains de ce tronçon suite aux nuisances sonores et vibrations dans les habitations,

-le coût pharaonique du projet

ont fait reculer depuis des décennies, la SNCF,  le Département puis la Région d'autant que son aboutissement ne se fera pas avant une vingtaine d'années une fois que toutes les parties seront d'accord.

La priorité étant d'améliorer les lignes SNCF existantes qui ont du potentiel comme le rappelle M Alain ROUSSET, et cela aussi pendant la durée du mandat des élus sans plomber les budgets d'investissements. Pour les autres territoires des moyens de mobilités différents sont à envisager, cas par cas, en prenant en compte des nouveaux concepts comme le  télétravail, l'espace public numérique (EPN), l'autopartage, les bus express.

L'absence de décision, le statu quo font que les territoires concernés végètes. Les recettes de Blaye sont  inchangées sur 20 ans tandis que Créon par ex a vu ses recettes doublées dans la même période en se remettant en cause. Il faut savoir changer son fusil d'épaule en fonction des études sur chaque projet et de l'opportunité de réalisation en fonction du contexte.

Il ne faut pas oublier que la majorité des déplacements journaliers se font dans un rayon de 15km afin d'avoir un cadre de vie satisfaisant plutôt que de passer plus de 15 heures hebdomadaires dans les transports impactant la vie familiale et son budget.