ALTERNATIVE FERROVIAIRE

 

Il existe un autre projet qui est la remise en état de cette voie ferroviaire tombée en désuétude non pas pour du fret abandonné depuis plus de 20 ans, mais pour le transport de voyageurs précédemment abandonné depuis 1938, vu le faible trafic de voyageurs. La situation et l’attrait n’a guère évolué depuis.

Pourtant, il existait auparavant un tracé court vers Blaye, Bourg, St André qui aussi faute de rentabilité ferme en 1954. La ligne fut désaffectée puis vendue par parcelles par la SNCF au lieu d'être préempté par les communes pour un axe de déplacement futur (voie sncf,  voie rapide pour bus express, voie douce cyclable etc...). Un manque de vision à long terme dont pâti encore les communes desservies auparavant.

 

TRACÉ NON OPTIMAL

 

1) le tracé n’est pas optimal, au lieu d’aller directement vers Bordeaux, il fait un crochet vers l’est à St YZAN de 23km puis se dirige vers le sud vers Bx pendant 37km. Un temps non négligeable de ce détour impacte son intérêt comme moyen de déplacement. De ce fait même avec un train direct le temps de trajet dépasse déjà une heure de gare à gare. Cela n'est pas réalisable car la région souhaite desservir un maximum de gare avec un cadencement important empêchant le trafic direct et le trafic omnibus sur une même voie. 

 

TRAJET DOMICILE-TRAVAIL: DUREE EXCESSIVE

2) Le transport ferroviaire retenu est un RER Métropolitain avec un arrêt dans chaque gare de St Yzan à Langon

Même s’il était prolongé jusqu’à Blaye le temps de trajet serait donc plus long rendant ce moyen de transport inadapté pour Blaye.

3/ Pour le trajet domicile travail, il y a lieu d’inclure le trajet domicile-parking, parking-gare, attente du train et de manière similaire à Bordeaux, attente tranway ou bus, trajet gare-travail ce qui conduit à un trajet moyen de 2h, soit 20 heures par semaine. Dans ces conditions journalieres, il ne reste plus de temps pour la famille, les loisirs. Ce moyen de transport n'est pas adapté pour se rendre au travail depuis Blaye.

 

PAS DE RENTABILITÉ

 

4) De ce fait le nombre de voyageurs est réduit et on n’approche pas la rentabilité de cette extension de ligne.

5) Plus de 80% des travailleurs font le trajet dans un rayon de 15 km pour se rendre au travail. Les cadres et dirigeants ne sont pas aussi intéressés au train car celui-ci ne permet pas de les déposer prés de leurs clients, prospects et fournisseurs en un minimum de temps en respectant les horaires de leur RDV. Le nombre d'usagers réguliers est donc trés faible. Il y aura un turn-over important d'usagers car cette solution de déplacement épuisante ne sera pas pérenne car ils trouveront d'autres alternatives (autres modes de deplacement, voire demenagement, changement d'entreprises) impactant de ce fait la rentabilité de cette extension de voie ferrée.

6) La SNCF à déjà du mal a assurer une régularité suffisante sur l'ensemble du réseau, elle ne va pas également s’engluer financièrement sur cette extension de parcours. De même depuis l'ouverture à la concurence, aucun opérateur ne sollicitera une ligne potentiellement déficitaire sur du long terme.

 

 

REHABILITATION DE LA VOIE ST MARIENS-BLAYE

 

7) La voie étant inutilisée depuis plus de 5 ans , elle est considérée comme une ligne nouvelle, impliquant l'utilisation de nouvelles normes, et de legislation :

 

8) Suppression des passages à niveau : il y en a 23 sur les 23km par des tunnels routiers ou des ponts suivant le cas. Parfois des cas difficiles comme celui de St YZAN en pleine ville d’où la nécessité de construire un contournement routier avec pont vraisemblablement. La création de 23 ponts ou tunnels impliquera un cout important de génie civil auquel s'ajoutera l’expropriation des maisons devenues inaccessibles à proximité des ouvrages.

 

 

9) Renouvellement voie ballast : remplacement de la voie ferrée dans son ensemble : les rails, les traverses et le ballast. Dessouchage des arbres qui sont sur la voie ferrée et entretien conséquent de l'emprise SNCF abandonnée depuis plus de 20 ans.

 

10) Electrification du tronçon

 

11) Construction de gares  au moins celle de Blaye, St Christoly, St Savin avec un parking longue durée pour chacune d'entre elles, ce qui n'est pas évident en restant proche du centre ville.

 

12) Blaye étant dans le secteur inondable du lit du Saugeron, la gare devra être déportée par rapport a celle de 1938 et inclure aussi un parking proche de longue durée de capacité suffisante pour les usagers des communes voisines.

 

13) Le RER métropolitain étant cadencé tous les quart d’heure en heure de pointe, la voie unique de chemin de fer risque d’être une source de retard dans les gares de croisement car les retards s’accumulent suite à la descente d’handicapé, de groupe de vélo, de retard dans un sens, de ce fait  l’autre sens est alors aussi impacté sans pouvoir reprendre son horaire. Cela sera une source de mécontentement des usagers ou alors augmenter la durée du trajet pour avoir une réserve de temps. Sur les 23km monovoie, il peut y avoir 3 à 4 trains dans les deux sens cumulés, rendant de ce fait des causes de retard trés probables.

 

14) Nécessité d’avoir en gare de Blaye un dispositif de retournement de train, pour palier aux retards potentiels ci-dessus ou au moins les réduire car cela impacte tout le trajet Blaye-Langon.

 

15) Passage de ce fait vraissemblablement à la création d'une double voie, impactant gravement le coût déjà exorbitant de cette réhabilitation. L'emprise SNCF étant insuffisante, il faudra acquérir sur plus des 2/3 du parcours le foncier nécessaire et les propriétés voisines ...

 

DELAI DE REALISATION

 

16) compte tenu de tous les travaux à engager, des expropriations, des procès pour nuisances sonores et des vibrations pour les habitations proches par des RER toutes les 7 minutes ( 15mn/2) Une mise en service ne peut se faire raisonnablement pas avant une vingtaine d’années.

 

INVESTISSEMENT ET RENTABILITÉ

 

17) Toutes les ébauches, pré études, études  réalisées depuis des décennies concluent que l’investissement de ce tronçon est évalué à 120 millions d’euros, un coût d’exploitation de l’ordre de  5 millions d’euros en première intention et toujours une absence de rentabilité. De ce fait les décideurs même après le changement de portage entre le département et la région sont toujours frileux et préfèrent investir sur la qualité et la régularité des autres axes circulants en Nouvelle Aquitaine pour la satisfaction des usagers.

 

18) Avec le COVID, de nouvelles méthodes de travail et/ou de déplacement ont vu le jour, comme le télétravail, le covoiturage impactant à la baisse le trafic voyageurs et la rentabilité problématique de certaines lignes.

 

 

CONCLUSION

 

Pour toutes ces raisons, cette alternative ferroviaire ne se fera pas dans les prochaines décennies. D’autres modes de déplacement doivent être exploiter comme un car express. L’exemple similaire de Bx-Créon est significatif (création d’une voie verte en remplacement de la voie SNCF, Bus express tous les quart d’heure, expansion de la ville 30% de retombées économiques due à la voie verte, des nouveaux commerces, gîtes, emplois etc. meilleure attractivité de la ville pour les entreprises cherchant à s'implanter, meilleur bien-être des habitants, moins de turn-over des employés, la recette de la ville a augmenté de 100% sur 20 ans, celle de Blaye reste stable...)

Il faut se rendre à l'évidence que des solutions semblant opportunes, ne sont pas optimales aprés étude du projet sur du long terme. Depuis 20 ans de profondes transformations de la société n'ont toujours pas donné un regain, un espoir sur ce projet de voie ferrée.

La désaffectation par la SNCF de ce tronçon de 23km peut se faire rapidement, il faut sauvegarder cet axe de déplacement pour le futur. Au lieu de vendre en parcelles comme l’ancienne ligne Blaye, Bourg, St André, la piste verte St Yzan -St Mariens Blaye permet de conserver cet axe de déplacement pour une éventuelle reconversion dans les prochaines décennies.

 

Autres info avec les liens des sources: Le fantasme ferroviaire

 

  Suite l'article  de M. Hamard sur Haute Gironde du 10 juin2022

Nous sommes stupéfait de ce manque de sincérité dans les propos et des cachoteries sur les éléments fournis:

Tous les candidats aux elections legislatives de la 11 ieme circoncription ont reconnu que notre proposition, que l’on considère comme « un plan B », était recevable et non utopique.

Concernant la motion pour la réhabilitation du tain

Dans la séance plénière du Conseil Régional du 11 octobre 2021 il n’est pas cité la mise en projet de la réhabilitation de la voie ferrée Saint Mariens-Blaye. Le Président ROUSSET confirme que sa volonté est tout d’abord de maintenir, donc ne pas fermer, les lignes « actives ».  Dans ses propos le Président annonce qu’il faudrait entre 70 et 100 millions pour recréer cette ligne  source. D’ici là on sera très certainement aux 120 Millions que nous indiquons.  Donc il n’est pas raisonnable de dire que nous divulguons des mensonges.

Concernant les trains bi-mode (electrique et sur batterie) ceux -ci ne sont pas adaptés à cette ligne SNCF de 23km car leur autonomie est de 23 à 27km dans des conditions optimales. De ce fait il n'est pas opérationnel sur ce tronçon car il ne prend pas en compte des contraintes d'exploitation (de la reduction d'autonomie suite à la baisse de rendement des batteries en periodes de fortes chaleurs et du surplus de consommation suite  au chauffage des rames en hiver, et des aléas d'exploitation). D'autre part une recharge est à faire en gare de Blaye d'au moins une heure, imposant une zone de stationnement des rames, une zone de retournement dans une zone inondable du lit du Saugeron et au pied de la citadelle. Ceux sont des contraintes difficilement conciliables. source

Concernant un trafic voyageur SNCF à priori suffisant pour assurer une rentabilité, on ne peut que constater que l'inverse: le bus 213 allant de St Christoly- à la gare de St Yzan d'un temps de trajet satisfaisant de 16 minutes n'attire pas les voyageurs de ce fait les rotations sont réduites car il n'y a que 3 allers le matin et 3 retours le soir pourtant bien plus rapide que la D137 pour rejoindre Bx ...

On note l'absence de demande d'un départ de Blaye qui permettrait pourtant un trajet inférieur à la demi-heure pour rejoindre la gare de St Yzan comme le futur train. Cela démontre une absence de besoin, la destination finale de Bx n'est pas celle générant le trafic prépondérant. Les études de mobilité montrent un taux d'emplois très élevé dans la Haute Gironde par rapport au nombres d'habitants rendant les longs deplacements journaliers minoritaires dont Bordeaux n'est qu'une des destinations. De ce fait pour ceux là, la voiture restera la seule alternative et compatible avec une amplitude d'horaires trés hétérogènes dues à la diversité d'emplois . source

Concernant les passages à niveau, les 23 passages à niveau doivent être supprimés par des ponts. source

De ce fait les délais de construction de ponts routiers et de ponts SNCF aux passages à niveau et aussi des routes à dévier, des chemins à créer pour accéder aux maisons du voisinage, rendent illusoire le délai de 18 mois avancé.

Concernant  le besoin de la population d'aller en toute quiétude, tant en vélotaf, aux lycées, aux zones commerçantes et de loisirs:

Je ne parle pas des locaux qui pourraient faire du « village à village » aussi en toute quiétude. Il est relaté dans ce dernier Haute Gironde « le retour de la baignade » aux lacs de Saint- Christoly. Nous pensons  que beaucoup de monde serait heureux de rejoindre ce site en vélo. D’autre part MM. CHAILLOT et HAMARD n’ont pas l’air de se soucier des propriétaires des maisons de garde-barrières et des maisons construites récemment à proximité de cette voie désaffectée. Il est vrai qu’ils ne sont pas riverains de cet axe et ne voient pas les nuisances que cela pourrait apporter  à ces personnes qui ont souhaité la quiétude d’une vie à la campagne.

 

En conclusion:

Cela fait des décennies que l'on fait croire que la desserte de Blaye-st Mariens-Bx en train est la panacée, mais ce n'est qu'un miroir aux alouettes. Sortons de cet immobilisme et diversifions toutes les autres mobilités déjà au sein de la Haute Gironde qui restent atrophiées, puis vers la métropole avec des temps de parcours réaliste. Pourquoi avoir vendu l'emprise SNCF St Ciers-Blaye-Bourg-St André pourtant un axe direct vers Bx et desservant la plupart des communes encombrant la D137 et la D669 ? En passant par St Mariens qui est à l'Est, votre projet de train rallonge systématiquement de 30mn au moins, le trajet déjà trop long vers Bx. Le temps de trajet moyen domicile-travail est alors voisin de 2h soit 20h par semaine. Ce n'est pas une situation acceptable à moyen terme si on veut du temps pour sa famille, ses enfants, ses loisirs.

Législatives 2022: Une piste cyclable à la place de la voie ferrée désaffectée ?

Article HauteGironde en version pdf

 

 

Schéma des cars express 2020-2030 de la péripherie à la Métropole Bordelaise

A l'exemple de la ligne de car express desservant Créon, celle de Blaye en passant par la D137 est à l'etude

schema des cars express 2020-2030

 

 

Passage à niveau de St Yzan saturé si l'improbable extension du RER vers Blaye est sur les rails !

 

 

Emplacement de la gare de Blaye et du parking longue durée ?                             27dec21

Un internaute nous a soumis des questions pertinentes et intéressantes:

Où pourrait se situer la future gare de Blaye et son parking en respectant le PPRI (plan de prévention des risques d'inondation) ?

 

Un survol du PPRI montre de nombreuses interdictions et constructions en zone inondable autour du Saugeron (petit cours d'eau qui longe la citadelle)

qui est en zone inondable rendant impossible tout nouveau projet.

source:  PPRI Blayais et Cartes du PPRI Blayais

Le parking longue durée d'une capacité d'au moins 600 places, sera t'il assuré contre ces dommages ?

A quelle distance sera t'il de la gare ?

Toutes ces questions restent sans réponse car aucune étude ne les a abordés. Espérons avoir rapidement un projet bien ficelé au lieu de nous mener en bateau depuis des décennies. Cela conduit a un appauvrissement de cette région déjà peu attractive, car des projets réalisables auraient pu trouver un consensus pérenne amenant de nouvelles entreprises, de nouveaux touristes contribuant à la richesse de nos contrées..

Arguments du Collectif ADEMA du 14 dec 2021

RENTABILITÉ DE LA LIGNE BLAYE / ST MARIENS :

Pour que la ligne soit opérationnelle, il faut au moins qu'un opérateur est répondu à l'appel d'offre (La SNCF est en déficit, La RENFE, la Trenitalia etc) et qu'elle soit rentable

.Les études montrent que le coût d'exploitation est estimé à 4,5 millions d'euros pour une fréquentation quotidienne de 525 à 1050 passagers.Ce qui conduit à un coût par voyageur de 350 à 700 euros par mois. Dans ce contexte aucun opérateur, ni voyageur n'utilisera ce moyen de transport.

Ensuite même si la Région Nouvelle Aquitaine prend en charge le coût de la création de la ligne à hauteur de 125 millions d'euros (voir +.) Elle ne le fera que si le projet est rentable. Voilà pourquoi ce projet ferroviaire datant de plusieurs décennies n'est toujours pas sur les rails!!!

Ce sillon ferroviaire est une voie unique donc limité à 14 aller et retour journaliers, le trajet est quasiment sans arrêt Blaye /St Mariens offrant donc aucune d'attractivité, ni désenclavement pour les autres communes,

De plus la nouvelle réglementation interdit les passages à niveaux sur les lignes nouvelles ou sans trafic depuis + 5 ans. Dans ces conditions, les 23 passages à niveaux actuels doivent être remplacés par 23 ponts sur 23 km, dont le coût est supporté par la région et les abords par les communes.
Le contexte a beaucoup changé. Aujourd'hui, il y a beaucoup de télétravail et nombre de travailleurs sont au domicile ce qui réduit les déplacements et cela perdura dans le temps. La saturation de la 137 ne changera pas significativement (de --3% à- 6%  sur 15000 véhicules/jour) car le peu d'automobiliste sont concernés par le rail et ceux ne sont que ceux de Blaye et sa proche banlieue (pour 525 à 1050 usagers).
La création d'une nouvelle ligne comme la remise en exploitation apres plus de 5 ans, demande des expropriations de part et d'autre de la ligne pour les travaux (50m de part et d'autre), l'impact des nuisances sonores et des vibration sur le bati.car nombre d'habitations se sont construites aux abords de ce circuit ferroviare..De ce fait, les oppositions des riverains, pour nuisances sonores et les vibrations dans leur logement ainsi que pour ceux qui seront expropriés, donneront naissance à de nombreux procès qui perdureront au moins une dizaine d'années.
CE PROJET FERROVIAIRE EST DONC SANS LENDEMAIN.  L'AVENIR doit être accès sur des déplacements proches ce que font actuellement plus de 80 % des trajets puisque les gens font en moyenne moins de 12 km du trajet domicile/travail. Le velotaf est une alternative qui prend de l'ampleur. Il est temps que des pistes cyclables de préférence sécurisées ou vertes pour le VELOTAF soient déployées. Par l'attractivité des territoires à accueillir de nouvelles entreprises.

Article du SUD-OUEST sur la réunion du 2 dec

à la une du samedi 11 Dec et puis en double page centrale. La révolution vélo est en marche !

1/ Du rififi sur le devenir de cette voie ferrée, vers une voie de mobilités actives

       >> article de presse

2/ Les inconditionnels du train malgré des temps domicile-travail supérieur à 2 heures pronant la réouverture du trafic voyageur fermé depuis 1938 ! presque un siècle ...

commentaire: En admettant un trafic voyageur de l'ordre de 500 ou 1000 par jour suivant les études, il faut prévoir au moins 60% de place de parking longue durée devant la gare soit 300 à 600 places ce qui n'est pas le cas.

Ensuite pour inciter à prendre le train, il faut que le temps de parcours domicile travail soit plus rapide que par les autres moyens de transport. Si on prend en compte les trajets domicile gare, gare travail, les temps d'attente et de trajet on arrive à plus de 2 heures pour chaque parcours. Ensuite sur une voie unique, le nombre de trajet est limité à 14 par jour, soit par ex au maximum 3 A/R le matin, 1A/R le midi et 3 A/R le soir ce qui est insuffisant s'il y a le moindre retard et impossible de faire une course ou un détour quelconque. Le temps de trajet et le manque de souplesse font que cela ne permet pas de choisir quotidiennement ce mode de transport.

Le collectif mettait en avant le désengorgement important de la D137 suite au retour du train. Illusoire bien sur, avec un trafic de 15 000 véhicules/jour il passerait à 14 000 dans le meilleur des cas si l'option haute du trafic voyageur était de 1000, les automobilistes ne feraient pas la différence (7% de moins de trafic).

D'autre part le trafic sur la D137 ne vient pas que de Blaye (desservi seul par le train si leur projet abouti) mais d'une multitude de commune autour de la D137. Une alternative routière passant éventuellement par un agrandissement de cet axe, une voie dédiée au autocar, desservant par des arrêts opportuns un maximum d'usagers est la seule solution économique et rapide de mise en œuvre. On peut regretter la vente du sillon SNCF (Blaye,Bourg St andré) qui longe la D137 sans réaction des élus et des habitants, qui en son temps aurait été une meilleure alternative s'ils avaient fait un projet viable..

3/ La région attend une nième étude confortant les précédentes sur la non rentabilité de ce tronçon sans activité voyageur depuis 1938

 

Une belle image vaut mieux qu'un long discours

un membre du collectif nous l'a fournie

 

 

Article de Haute Gironde sur la réunion avec les élus du 2 dec

 

 

source HauteGironde du 10 dec 2021

 

Le collectif Blaye Bordeaux Rail déçu par l’étude mobilité de la Région

source Sud-Ouest du 13 mai 2021

commentaire: Il faut se rendre à l'évidence toutes les études sérieuses montrent un manque de rentabilité de ce tronçon de ligne depuis des décennies. Et ce n'est pas connaitre le milieu des chefs d'entreprise en disant « Nous savons que beaucoup de personnes utiliseraient le train, des chefs d’entreprise par exemple», affirme-t-il. Du fait de la nécessité de se déplacer fréquemment pour négocier des contrats dans la région, rend la voiture, le seul moyen rapide et efficace pour se déplacer. Il en est de même pour leurs plages horaires variables suivants les circonstances ne permet pas d'utiliser par son manque de souplesse ,le peu de train en dehors des heures de pointe.

Pourquoi depuis le temps n'avoir pas trouvé d'accord avec le département, la région et les collectivités en bloquant toute initiative de ceux qui vont financer pour le bien-être de vos territoires et d'abandonner un projet d'un autre siècle.

Pourquoi ne pas dire que votre projet conduit à des temps domicile-travail supérieurs à 2 heures, comme l'indique les études dans le meilleur des cas. Le  tronçon Blaye-St Mariens n'étant qu'une faible partie du temps de parcours.

D'autre part ce tronçon en voie unique ne permet que quelques A/R par jour aux heures de pointe, ne permettant pas de s'adapter de manière optimale aux horaires des usagers.

Il faut ouvrir les yeux sur la réalité du contexte et ne pas reprocher aux autres vos indécisions et vos illusions.

Déplacements en Haute Gironde : la voiture reste le moyen de transport dominant

source Sud-Ouest

Commentaire: Cette étude conforte notre point de vue. Blaye est en dehors de la Métropole Bordelaise par son éloignement, et rien ne pourra y changer. Il est aberrant de laisser croire d'un transfert rapide sur Bx et de passer 30 à 50% de son temps de travail en temps supplémentaire de trajet domicile travail quelque soit la solution retenue. Compte tenu de l'accroissement de la population en Haute Gironde ce % ne peut que s'accroître. Il faut mieux diminuer l'attraction de Bx, transformant nos territoires en cité dortoir en augmentant l'attractivité de nos communes, la mobilité dans le territoire, la création de pistes cyclables et de transport en commun local. Nos territoires doivent devenir autonomes pour l'essentiel des services, commerces, et entreprises, cela fera gagner des dizaines d'heures par semaine aux habitants pour leur bien-être, leur vie familiale, plus de temps à consacrer à leurs enfants, et aux  loisirs, au dynamisme de leur territoire. Ne gaspillons pas nos ressources pour quelques irréductibles qui vont s'engluer aussi dans les grèves et la concurrence des opérateurs du rail qui délaisserons les sillons déficitaires. Pensons plutôt à la majorité de ceux qui sont proches de leur travail, écoles, commerces. Optons pour cette meilleure qualité de vie qui perdurera dans le temps.

 

Débats toujours vifs autour de la ligne Blaye/Saint-Mariens

commentaire:En 2011, on disait déjà le projet irrationnel et typiquement une préoccupation blayo-blayaise. D'autres solutions viables cette fois-ci auraient du être mise à l'étude et l'une d'elle vraisemblablement opérationnelle depuis le temps. Constat décevant alors que les autres secteurs ont su aller de l'avant, s'enrichir et de se développer.

 

1873, Le train arrive à Blaye                                                                        24dec21

L'histoire sur cette ligne est édifiante sur les difficultés de tracé du sillon ferroviaire, de pénétration dans Blaye, de rentabilité. Les sages du Blayais en conviennent:

"Après avoir connu son heure de gloire, le train va donc succomber à son tour et disparaître totalement du paysage blayais."

source: http://www.vieuxblaye.fr/spip.php?article84